Anthropocène

De longues années de travail dans l’espace nordique m’ont éveillée à la réalité du réchauffement climatique : les glaciers fondent, la neige ne tombe plus, le permafrost se réchauffe et la salinité des océans se modifie. La question du paysage ne peut plus s’envisager sans tenir compte du problème de l’empreinte écologique de l’Anthropocène. À la compréhension esthétique du monde doit s’associer un autre mode de description, celui de la science. Ces projets sont le fruit de recherches et de collaborations multidisciplinaires. Ils explorent le potentiel fictionnel des hypothèses scientifiques et constituent une archéologie du présent.